Florence ROLLET

Autobiographie

Issue d´une famille où l´art était omniprésent,
musique du côté maternel, peinture et arts plastiques du côté paternel,
j´ai passé les longues heures de l´ enfance à écouter tout en jouant, ma mère et ma grand-mère jouer tout le répertoire classique au piano à 4 mains,
ou dans la maison familiale en Côte d´Or, à regarder pendant des heures les tableaux de mon grand père Léon Rollet qui peignait principalement des paysages mais aussi des portraits et scènes de chasse aussi bien à l´huile , à l’aquarelle, qu´au pastel, mais également des fusains d’une finesse merveilleuse.
Après plusieurs fluctuations entre musique(Paris CNSMDP)et peinture,( Venise /facture des couleurs d´aquarelle et copie d´anciens, Versailles/Ecole d´Art Mural et Perpignan(restauration et copie d´ancien à l´huile),Pont des Arts m´a permis de conjuguer mon besoin de peindre avec mon métier de professeur au Conservatoire.
Enfant, pendant les vacances en Ile de France, le soleil étant rare, certains matins, je voyais filtrer la lumière qui faisait des taches sur le mur et cela me rendait heureuse, car je savais q´il y aurait des jeux et des goûters avec les amis en plein air….d´où cette envie de peindre ces petits ronds de lumière dont Rostand parle si bien dans sa poésie  » l´Hymne au soleil », que mon père me récitait par bribes:  » tu fais bouger des ronds par terre si beaux qu´on n´ose plus marcher » …